Sophie, 44 ans, a opéré un virage à 180 degrés dans sa carrière. Après une vie professionnelle consacrée à l’agro-alimentaire, elle s’est réinventée en tant que doula. Ce choix, loin d’être anodin, est né d’une expérience personnelle marquante et d’une volonté profonde d’accompagner les femmes dans une étape cruciale de leur vie.
Aujourd’hui, Sophie exerce en tant que formatrice au sein d’une grande entreprise à mi-temps. Ce qui lui permet de consacrer le reste de son temps à son nouveau métier de doula. Son parcours constitue un bel exemple de reconversion professionnelle à Lille.
C’est en traversant les épreuves de la procréation médicalement assistée (PMA) que Sophie a pris conscience des besoins spécifiques des femmes enceintes. Cette expérience a été le catalyseur d’un engagement plus profond : en collaboration avec une gynécologue, elle a cofondé une association, dédiée à informer et soutenir les femmes dans leurs démarches PMA. Le projet a muri pendant la pandémie de COVID-19. Sophie a intensifié ses recherches sur le métier de doula et s’est formée pour devenir accompagnante à la naissance. Au cours de son parcours de formation, elle a rencontré des personnes partageant sa vision. Ensemble, elles ont créé la « Maison des Doulas », un lieu d’accueil pour les futures mamans, les jeunes mères, mais aussi pour toutes les doulas offrant un accompagnement personnalisé, en cabinet ou à domicile.
Attirée par la dimension humaine de ce métier, Sophie a rapidement trouvé sa place dans le monde des doulas. Elle apprécie particulièrement l’écoute active qu’elle peut apporter aux femmes. La doula place les émotions et le bien-être des mères au cœur de son accompagnement. Cette approche se veut complémentaire de celle des sage-femmes, qui, tout en apportant une expertise médicale précieuse, peuvent manquer de disponibilité en raison de l’organisation interne des maternités.
Les moments passés avec les mères et leurs familles sont précieux. Sophie constate que cet accompagnement permet aux mères de mieux vivre cette période souvent délicate. Le lien qui se tisse avec les parents est fort, et chaque demande est unique.
Sophie partage ses conseils pour celles qui souhaitent se lancer dans cette voie.
En premier lieu, elle souligne l’importance cruciale de la communication pour démarrer dans ce métier. Il est essentiel pour les doulas de se faire connaître via les réseaux sociaux et en travaillant en réseau avec les maternités, les PMI et les sage-femmes.
Une spécialisation complémentaire peut également constituer un atout. Certaines doulas se spécialisent dans des activités annexes comme le massage, le yoga, ou la sophrologie, afin de proposer un accompagnement encore plus personnalisé.
Le choix de la localisation n’est pas anodin non plus. Sophie identifie des facilités d’installation pour les doulas en dehors des villes, où l’accès aux services de soins est souvent plus limité.
Le métier de doula est en plein essor en France, et Sophie fait partie de celles qui construisent les bases de cette profession pour l’avenir.
Pour celles et ceux qui souhaitent se lancer, il est essentiel de choisir une formation complète. En l’absence de formation reconnue officiellement en France, il existe des associations ressources, comme Doulas de France qui répertorie et compare les différentes formations en France.
Comme Sophie, n’hésitez pas à donner corps à vos aspirations. Son parcours constitue le témoignage qu’une reconversion radicale est envisageable à mi-parcours. Vous aussi, envie de vous réinventer ? Avec le bilan de compétences, vous maximisez vos chances de donner vie à vos aspirations profondes. Centre de bilan de compétences, ADHOC, vous accompagne dans la définition et la construction de votre projet de reconversion professionnelle à Lille.
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